Si le réseau tramway qui déploie le tracé de ses trois lignes constitue une nouveauté pour les plus jeunes usagers des transports urbains marseillais, il s’inscrit dans la mémoire des anciens, depuis le début du siècle dernier jusqu’en 1960, année de la dernière suppression de ligne. Passagers et professionnels revisitent les rails d’un itinéraire passé sur fond de scènes de vie quotidienne : tours de roue.
Aujourd’hui adepte du métro, Suzanne Muller fut autrefois une passagère régulière du tram qu’elle découvrit en arrivant à Marseille. Nous étions en 1942, elle avait 22 ans. L’adoption de ce moyen de locomotion étranger à Nîmes, sa ville natale, fut immédiat. C’était le progrès : "C’était bien..."auprès
Née en 1911, Marthe Payrons a connu Marseille au temps des voitures à chevaux. Elle se remémore un temps où l’on circulait en landau, un temps où le tram n’empruntait qu’une seule ligne, un temps où "Les gens étaient contents ainsi".
La douce brise de la mer caresse les cheveux des femmes et fait frissonner leurs jupes. Les commères bavardent en cherchant le marche-pied ; et plus d'une continue de parler que personne (...)
J’espère qu’ils ne nous le casseront pas, qu’ils ne nous le rayeront pas, mais je pense que ce sera beau : c’est un truc d’avenir, c’est un outil qu’ils n’auraient jamais dû (...)
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