Depuis 2004, Marseille a décidé de recouvrer son tramway et de déployer le vaste projet Euroméditerranée. Les chantiers urbains induits et les nouveaux aménagements des voies de circulation s’inscrivent dans la vie quotidienne et professionnelle des habitants de la cité, ponctuant leurs déplacements. Rouler, se garer, livrer, transporter : les activités perturbées et l’entreprise décidée suscitent griefs et modes d’accomodat.
Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.
Sous l’enseigne Brico Plus, Jean-Michel et Monique Curto tiennent commerce rue Grande, à l’angle de la rue de la République. Ils fournissent les clients en matériel pour travaux légers et lourds. Depuis l’ouverture du chantier Euroméditerranée, ils voient fondre leur plateforme de réception : la chaussée est occupée par les ouvriers, les trottoirs sont rendus inaccessibles aux véhicules. Charger ou décharger devient impossible. Avec cela, l’espace disponible est amendé, les horodateurs, cette fois, sont devenus payants. Vous avez dit...
"J’habitais à la Joliette, à l’époque où la vie était belle sans les travaux ni le stationnement payant. Ensuite, j’ai déménagé pour le Vieux-Port. Là, hors de question pour moi de garder une voiture, je m’en suis séparée. AutoPartage a été un super bon compromis parce que je travaille à la maison, mais je suis amenée à rencontrer des clients en ville ou aux alentours. Quand je n’ai pas de temps à perdre dans les transports en commun, j’y ai recours pour utiliser une voiture deux heures, trois heures, la journée..." Emmanuelle Atteïa.
Et, pour la question des horodateurs qui ont poussé dans le bitume et poursuivent leur comptine de neuf à dix-huit heures, la mairie s’en défera sûrement !... _« Du fait de l’abolition des contraventions, le responsable (...)
Les gens prennent la voiture par choix ; pour eux c’est plus pratique parce que ça va plus vite que de changer trois fois de transport en commun. C’est pas parce qu’ils vont mettre des horodateurs (...)
J’ai fait dix ans à Paris, j’ai passé mon permis à la RATP. Maintenant, avec le système de l’Europe, ils n’ont plus le droit de faire ça. Ils ont le droit que de faire une formation sur le (...)
On nous tolère la voie de bus, et encore, sur dix flics y en a neuf qui vont nous laisser passer, le dixième qui va nous ruiner. Nous, c’est du transport en consultation, kinésie... Les vrais urgences c’est les (...)
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