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La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Chacun son métier

Ceux qui murmuraient à l’oreille des Vespa

Germain et Eugénie, jeunes propriétaires du garage Vespa flambant neuf qui a ouvert ses portes il y a peu rue Saint Savournin, nous content leur amour de ces scooters singuliers et de la "vieille mécanique". Tout en nous livrant quelques-uns de leurs secrets de restauration : manuel à l’usage des passionnés...

K : Présentez-vous, pour commencer, tous les deux. Germain Hild. - Je m’appelle Germain, ça fait trois ans que je suis dans la mécanique, en particulier basée sur les Vespas : l’ancienne mécanique, quoi. A force de pratiquer, on s’est dit que c’était bien d’ouvrir notre magasin. Voilà... Passionné des vieilles choses en général, et surtout de la mécanique. Eugénie Réhabi-Grandadam. - Moi, c’est Eugénie. (...)

Le prix de la liberté

Le prix de la liberté (1)

Si la terre s’était ouverte je serais rentrée dedans.

C’est la première fois que je me retrouve en prison, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête. Je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je n’ai rien à voir dans cette affaire. Je suis encore mariée et je travaille en tant qu’opératrice de saisie à la chambre de commerce de Marseille. Mon mari est trafiquant de stupéfiants et sa situation en France n’est pas encore régularisée. J’ignore tout de (...)

Le prix de la liberté

Après l’angoisse, le soulagement... (4)

Mais il me semble reconnaître une chevelure blanche qui m’est familière. Je reste figée et je dis à ma mère : “Non ! Non ! Ne me dis pas que c’est lui ! Il n’est pas là !” Pourtant, de mes yeux, je le vois, je le reconnais, mais je n’arrive pas vraiment à y croire...

...Le lendemain, tout le monde essaie de me remonter le moral, mais après une nuit, ça va beaucoup mieux. Je me suis mis en tête que j’ai déjà l’avantage de savoir combien j’ai pris et que je sais ce qu’il me reste à faire. Car après tout, un mois passé à l’intérieur, je sais que je suis capable d’en faire huit. Ce n’est pas pour moi que je m’en fais, mais c’est surtout pour mes parents que j’ai mal. Et ça (...)
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