Au commencement était une barque...
Nicolas Imbert est un homme heureux, chaque jour une flottille de navettes sort de son four pour le plus grand bonheur de ses clients. La plus vieille boulangerie de Marseille dont il est responsable, fête cette année son deux cent trentième anniversaire. C’est en ce lieu que sont fabriquées dans le secret les fameuses navettes de St-Victor. Portrait-interview d’un homme qui conjugue son métier avec la passion d’un savoir-faire inscrite dans la lignée de ceux qui l’ont précédé.
Le quartier La viste vue par la présidente du Centre Social
Après vingt ans de bons et loyaux services, Maria Thieule liquidait les actifs de son tabac-presse. En résidence au 38 sur la même période, c’est une présidente du Centre Social avertie qui nous fait part de la situation du quartier, de la paupérisation de la cité et des différents clivages. N’habitant plus à La Viste aujourd’hui, elle reste attachée à ce quartier qu’elle aime, et dont le côté village où beaucoup de gens s’entraident malgré les difficultés, lui manque. Alors, elle y passe ses journées et oeuvre au quotidien pour plus de mixité !
Au coeur des quartiers nord, un parc, "la Colline", délaissé. Une volonté, celle des habitants et des associations locales de se le réapproprier. Diagnostic partagé, tchatchades, cartographies participatives, ateliers citoyens, un processus de concertation est lancé. C’est l’association Arènes dont la géographe Karine Besse se fait ici le porte-parole, qui mène le projet "Vivre ensemble la Colline", pour un parc réhabilité, au goût des riverains.
Koinai - Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Khaled - Bonjour, je m’appelle Khaled. Je suis d’origine Kurde syrien et je travaille comme infographiste depuis 2001. K. - Depuis combien de temps êtes-vous en France (...)
Koinai : Bonjour. Parlez-moi de votre vie à Alger. Fifi : Ma vie à Alger, elle s’est arrêtée en 2001... J’ai eu une très bonne enfance. J’ai vécu dans une très belle maison, une grande et belle maison qui a été construite (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Monique Khezziri - Moi, c’est Madame Monique Khezziri, présidente de l’amicale des locataires de la cité Consolat depuis 1994. Notre activité, c’est l’amélioration du cadre de vie, (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Kaina Tekki - Je suis Kaina Tekki, et je fais partie d’un groupe de femmes qui se réunit régulièrement au centre social. K. - D’après vous, quelles sont les populations qui composent (...)
Koïnai - Pouvez-vous commencer par vous présenter ainsi que la Designothèque ? Maxime Paulet - Bonjour. Je suis Maxime Paulet, je suis designer de mobilier espace. Je suis arrivé sur Marseille en 2007 après avoir (...)
Koinai - Pouvez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie, vos activités... Si vous êtes originaire de Marseille ? Christian Théry - Christian Théry, je ne suis pas originaire de Marseille, je suis né (...)
Koinai. - Pour commencer, est-ce que vous voulez bien vous présenter ? Nathalie Lamoureux. - Je suis madame Lamoureux Nathalie, je suis la directrice de l’école maternelle de la Viste depuis 2005, j’ai la classe à (...)
Koinai - Pour commencer, est-ce que vous pouvez présenter votre école et votre mission ? Christine Poggi - Alors, au niveau de l’école Notre-Dame de La Viste, nous avons ici la structure maternelle et primaire, et plus (...)
Koinai - Est-ce que vous voulez bien vous présenter ? Azouz Chinoune - Moi c’est simple, je suis monsieur Azouz Chinoune, actuellement je suis président de l’association pour la défense des locataires, habitant du 38 La (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter et nous parler votre activité ? Jean-Luc Mingalon - Des activités, j’en ai deux. J’ai, d’un côté le groupe sportif Consolat, qui s’occupe de toute la partie football, sportive du (...)
L’AMICALE ET LE VOISINAGE Jacky - On s’occupe de l’Amicale des locataires de la Cité Saint-Louis. Maryse - On s’occupe des maisons ! On s’occupe des travaux à faire auprès du bailleur. Jacky - Voilà. C’est une amicale, (...)
K. - Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter ? Jérémie N’tsaï - Oui, Jérémie N’tsaï , je suis le directeur de l’école La Viste Bousquet depuis septembre 2010. J’ai demandé à être dans cette école et je suis très (...)
K. - Est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Bouallem Idri - Moi, je m’appelle Idri Bouallem, ça fait treize ans que je suis ici, en tant que vendeur. K. - Vous êtes originaire de Marseille ? B I. - (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Ayette Boudelaa - Je m’appelle Ayette Boudelaa, j’étais commerçante à Saint Louis, pendant près de douze ans et j’étais également présidente de cette fédération qui existe depuis plus de (...)
Koinai – Est-ce que vous pouvez vous présenter ? Jean-Luc Coudène - Moi, c’est Monsieur Coudène, président de l’association "Mieux vivre à La Viste", et je suis chef de chantier dans une entreprise de travaux publics, (...)
Koinai - Pouvez-vous commencer par vous présenter ? Germain Benisti - Je suis monsieur Germain Benisti, je suis né en Algérie le 9 mars 1936. Mon père étant décédé pendant la guerre en Tunisie, nous sommes venus à (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Karim Mahi - Je m’appelle Karim Mahi, j’habite au quartier depuis vingt ans. Je suis éducateur au groupe sportif Consolat, je m’occupe des petits de treize, quatorze ans et je suis (...)
K. - Pouvez-vous vous présenter ? A A. - Moi, c’est Aklé Azegah. Je suis animateur sur le centre culturel. Nous dépendons de la mairie de secteur des XVIe et XVIe arrondissements, donc notre salle est pour tous les (...)
Koinai - Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ? Emmanuel Suzanna - Emmanuel Suzanna, je suis directeur de l’école Saint-Louis Consolat Elémentaire, depuis six ans. K. - Habitez-vous le quartier ? E S. - Non, non. (...)
Koinai - Pouvez-vous commencer par vous présenter ? Lucienne Brun - Je m’appelle Lucienne Brun. Je suis militante d’une association, avec un objectif prioritaire qui est la défense du cadre de vie sur le quartier. (...)
Koïnaï - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Marenostra - Eh bien, je m’appelle Olivier Auplat, j’ai quarante-huit ans, je suis menuisier et charpentier de marine. K. - Faites-vous cela depuis longtemps ? M. - (...)
Koïnaï - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Alain Boggero - Je m’appelle Alain Boggero. Je suis né à La Seyne-sur-Mer, à côté de Toulon. Ça fait douze ans que je suis à Marseille. Mon atelier se trouve au 118 rue (...)
Koinai - Pourriez-vous commencer par vous présenter ? Fabien Rugi. - Je m’appelle Fabien Rugi, j’ai trente-cinq ans, je suis né à Marseille. Je suis le responsable de "La Boîte à Sardine" qui se situe au 7 boulevard de la (...)
Koinai : Présentez-vous à nous. J’suis Simone, 64 ans. K : Vous avez été gardienne aux calanques de Sormiou... De ’94 à 2006, pendant 13 ans. K : C’était avec votre mari ? Ah oui, on n’peut pas être seul, on n’peut pas (...)
Koinai : Je vous laisse le soin de vous présenter ? Michèle Bertin, je suis retraitée, mais j’ai travaillé comme assistante sociale à la mairie de Fos pendant 22 ans. K : Depuis combien de temps faites-vous partie de (...)
Ndlr : l’auteur de cet écrit est chilien ; c’est pourquoi, tel l’accent dans l’expression orale, les erreurs de langage ne nuisant pas à la compréhension du texte sont laissées volontairement. Le lecteur appréciera… Ce qui (...)
K : Bonjour, est-ce que vous pouvez vous présenter, quelle est votre activité ? Mon nom, c’est Van. Mon âge, c’est 40 ans. J’ai un magasin de jeux vidéos et produits dérivés de jeux vidéos et mangas. K - On dit que vous (...)
Koinai : Dis-moi où tu es né ? Je suis né à Bogotá, en Colombie, année 78, voilà, je suis né le 7 juillet. K : Tu es resté longtemps là-bas ? Non, en fait j’ai pas mal bougé depuis que je suis petit. A l’âge d’un an, j’ai (...)
K : Présentez-vous, pour commencer, tous les deux. Germain Hild. - Je m’appelle Germain, ça fait trois ans que je suis dans la mécanique, en particulier basée sur les Vespas : l’ancienne mécanique, quoi. A force de (...)
Koinai : Bonjour KTee. Aujourd’hui, à l’ère des préoccupations écologiques, au niveau mondial, nous tenons à vous remercier pour cet entretien... Pour commencer, quel est l’objet de votre association, "Roule ma frite" ? (...)
...J’ai été très surpris par exemple, dans la dernière expo, j’aurais jamais cru... Parce que moi je suis un petit peu au niveau de l’artisanat, pour moi c’est avant tout des bouts de ficelle, des bouts de tissu, de la (...)
I - Articles complémentaires sur deux activités : l’industrie du savon de Marseille et la fabrication du chocolat 1. Histoire du savon de Marseille Le savon de Marseille, ce « cube » composé à 72% d’huiles, est utilisé (...)
Koinai : D’où êtes-vous originaire ? Je suis originaire de la province de Trévise, en Vénétie. Je suis issu d’un milieu paysan. K : Vous êtes né en 1940, en pleine guerre. Comment vivaient vos parents à cette époque ? Mes (...)
Koinai : Bonjour madame, ça fait combien de temps que vous habitez ici ? Ca va faire 12 ans au mois de juin. K : Et comment ça s’est passé ? Est-ce que vous avez reçu quelque chose de Marseille-République vous (...)
Koinai : Bonjour M. Hedroug, vous habitez au 43 rue de la République ? Exactement, au 43, ça va faire 12 ans. Depuis 97. K : Et vous êtes le dernier occupant de l’immeuble ? Oui, l’immeuble qui est au 43. Et il y a un (...)
C’est une entreprise qui date de 1964 et nous avons repris l’activité au 1er janvier 2004. Nous sommes quatre, y’a deux ouvriers charpentiers ; nous faisons de la charpente traditionnelle, surtout en bois, mais on fait (...)
On allait beaucoup au Palais Longchamp, bien entendu, c’était la sortie ; le samedi, quand on avait pas classe, c’était le jour des grands-parents, ils nous amenaient au jardin zoologique. Après j’y ai mené ma fille, et (...)
Koinai : Pouvez-vous décrire votre tenue de travail ? C’est un pantalon, il faut qu’il soit en coton parce que comme ça on peut pas se brûler, et en plus un tablier de peau, c’est du porc ; ça nous protège tout le ventre (...)
Koinai : D’où vient le choix de votre activité ? Projet depuis l’école, passionné par l’éolienne, et envie personnelle de travailler dans ce métier. K : Avez-vous été conseillé, guidé ? Par moi-même. J’avais envie de créer (...)
Koinai : Qu’est-ce qui vous amène à donner cette conférence ? Je suis membre du conseil scientifique de Locus Sonus, un laboratoire d’art sonore de l’école d’art d’Aix et de Nice et par l’intermédiaire de ce laboratoire, (...)
Koinai : Pouvez-vous me décrire votre tenue de travail ? Ça dépend des saisons, en fait. Alors, on a une tenue d’hiver, une tenue d’été. Donc l’été, c’est tout simple : un tee-shirt jaune avec le logo magasin, jeans et type de (...)
Koinai : Sensibilisez-vous les élèves aux questions environnementales, au recyclage des déchets notamment ? Nous, effectivement, on a choisi de travailler sur le respect de l’environnement, notamment à travers du tri (...)
Koinai : Comment décrirais-tu la cuisine tchèque ? C’est de la bonne cuisine qui est faite... je pense plutôt pour des travailleurs (rire). Ça veut dire qu’elle est assez riche, assez... oui, pour un Français, elle peut (...)
Koinai : Comment avez-vous appris cuisiner ? J’ai appris à faire la cuisine dans le tas, en regardant ma mère cuisiner des repas quand j’étais en vacances et plus tard, à perfectionner en achetant des livres de cuisine ou (...)
Koinai : Qu’est-ce qu’être une femme pour vous ? C’est beaucoup de peine et d’ennuis au quotidien, et c’est aussi une grande joie... C’est évidemment la vie qui est difficile, il faut travailler, surtout quand on est (...)
Koinai : Que vous apporte votre travail actuel ? Cela me permet de connaître un milieu différent de celui que je fréquentais. J’y trouve des gens fabuleux qui n’ont pas toujours une vie facile et qui se donnent beaucoup (...)
Ah ! ben ça, c’est mon tout petit neveu Gérard qu’on amène à l’école, dans la rue Magali… Oh là là ! Pensez, il a quand même quarante ans, ce petit ! Voilà, ça c’est la fin, voilà ma belle-mère qui récupère un énergumène. Assez (...)
Koinai : Quels produits fabrique-t-on à l’usine ? C’est des produits à base de terre cuite, essentiellement de la tuile, on ne fabrique pas des briques : on ne fabrique que de la tuile spécifique vendue uniquement ou à (...)
Koinai : Comment avez-vous appris à cuisiner ? Quand on est arrivés en France, on était obligés de cuisiner. J’avais 19, 20 ans. J’aimais pas du tout cuisiner, avant, j’avais même horreur de ça. Mes sœurs, elles allaient (...)
- Je m’appelle Ben Ahmed Sabrina, j’ai quinze ans, et j’habite au Plan d’Aou depuis que ch’uis née. Ils vont nous faire habiter dans ceux qu’y vont reconstruire. Sinon, si les gens ils ont pas assez d’sous pour payer, ils (...)
La féminité, biologiquement, je la vis comme une injustice. Avoir ses règles, par exemple. Mais c’est le marqueur de ta jeunesse, de la possibilité de procréer qui s’arrête tôt chez la femme et y’a un décalage entre la vie (...)
K : Comment devient-on marin-pêcheur ? Ben, on ne devient pas : on est. Cinq générations, hè, et après c’est la continuité depuis que je suis dans la pêche avec mon père, parce que je suis initié à faire ce métier comme (...)
Koinai : L’entreprise est issue d’une fabrique traditionnelle ? Ah ! Complètement, puisque notre activité remonte à 1850, on est une vieille savonnerie marseillaise. L’atelier de fabrication, on a des chaudrons qui datent (...)
Koinai : En quoi consiste votre travail ? On fait le contact avec les navires, donc les bateaux nous appellent, il faut leur indiquer la voie et on fait en sorte que tout se passe bien pour les entrées et sorties de (...)
Si un jour je fais plus le berger, je me vois bien, à la retraite, avoir deux, trois juments. Moi j’ai besoin de la nature, c’est ma source de vie. C’est la source de vie en général, mais c’est vital et c’est comme ça, (...)
Koinai : Petite fille, vous maquilliez vos poupées ? N’en parlons pas, c’était un peu un jeu de massacre (rire) ! Je leur faisais même des coupes, hè (rire)… Après c’est plus tard, avec tous mes copains et copines, ils y ont (...)
Koinai : Quel genre de bateau concevez-vous ? Alors, j’ai plusieurs cordes à mon arc : ma passion au départ, c’était le bateau de plaisance, le voilier. Quand on a commencé en 84, on a fait beaucoup de multicoques, (...)
Koinai : Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir écrivain ? Ce qui a poussé Victor Hugo, Albert Camus et Philippe Sollers. C’est dans la vocation de ces gens-là que je me suis retrouvé. K : Pourquoi avez-vous choisi un (...)
Koinai : Avez-vous suivi une formation ? Oui, en Italie, chez un artisan, pendant quatre ans à peu près, et donc je travaillais d’atelier en atelier de façon à apprendre mon travail sur le tas, quoi ; je suis (...)
Koinai : Pouvez-vous évoquer les apports d’une langue à l’autre, au fil du temps ? Oui, d’ailleurs ça va être le sujet du débat : les emprunts du français aux autres langues et des autres langues à la langue française. (...)
Alors, quand je suis rentrée, on appelait ça "service fret" parce que nous sommes une compagnie de passagers et nous faisons le fret également, c’est notre activité principale. On appelle ça les cargos mixtes. On a deux (...)
Koinai : Quel genre de femme êtes-vous ? Quel genre de femme ? Je suis une battante, hè. Oh ! j’adore travailler. Malheureusement, à la suite d’une agression donc, je suis sur le fauteuil roulant, mais si jamais j’ai de (...)
Quinze avril 1974, quinze avril 2007 : trente-trois ans déjà ! La douleur est toujours aussi forte. J’éprouve la même peine à revenir sur les atroces évènements qui nous ont marqués à jamais, mes frères, ma sœur, et le (...)
Je vis Moussa porté par deux militaires, il était pâle, très pâle, très affaibli. J’étais atterrée, consternée, mais j’ai demandé aux deux militaires où ils l’emmenaient ; ils daignèrent me répondre en précisant qu’ils le (...)
Koinai : Pourquoi avez-vous choisi la France ? Parce que Madagascar est une ancienne colonie française, donc on parle déjà le français, et comme moi j’ai aussi vécu pendant la période coloniale, donc c’était plus facile (...)
Koinai : Quand vous orientez-vous vers la couture ? En fait, toujours, oui, j’ai toujours cousu. Avec des moments d’arrêt. C’est un goût prononcé, c’est une curiosité : voir ce que ça fait, le travail du tissu, de coudre, (...)
Koinai : Effectuez-vous un tri sélectif dans votre pharmacie ? Alors, est-ce qu’on effectue un tri sélectif ? On récupère des médicaments, après qui sont destinés à des associations, donc… ce sera les associations qui (...)
Koinai : Effectuez-vous un tri sélectif dans votre établissement ? On fait un tri, nous, sur le verre et le papier. C’est ce qu’on a à disposition (ndlr : les containers) en fait ici, pour faire un tri effectif (...)
Faire de la musique ailleurs
Koinai : Quelles motivations vous ont poussé à quitter votre pays ? Aucune. K : Comment ça, aucune ? Hem… faire de la musique ailleurs. K : Comment avez-vous planifié votre départ ? Je suis parti pour venir donner des (...)
Koinai : Avez-vous vécu dans d’autres pays que la France ? Oui, j’ai vécu dans plusieurs pays : j’ai vécu en Argentine, j’ai vécu en Algérie, j’ai vécu en Belgique et en Uruguay. K : Quel pays avez-vous le plus aimé ? Je (...)
Koinai : Vous souvenez-vous de votre premier appareil photo ? Oh putain ! Instamatic. À l’époque c’était des cassettes qu’on mettait dedans ; c’était peut-être un Kodak à cassette. C’est un oncle qui m’avait offert ça. K : (...)
Koinai : "Santonnier", c’est un métier ? Ouais, c’est un métier. Les santonniers fabriquent deux sortes de santons, les santons habillés, et les santons dits "de crèche", d’argile. Les santons habillés que tout le monde (...)
Koinai : Devenir conteuse, c’est un rêve d’enfant, un hasard, une vocation ? Alors, c’est peut-être la réalisation d’un rêve d’enfant mais pendant longtemps j’ai porté ce rêve sans le savoir. Le hasard ? Oui, si on appelle (...)
La vocation pour le théâtre a dû venir entre huit et dix ans. Mes grands-parents étaient instituteurs, ils avaient toute la collection des classiques Larousse de théâtre et je me souviens que dans la maison de famille de (...)
Koinai : Quel genre de femme êtes-vous ? Ben je suis une femme à maman, j’ai des enfants, je m’occupe beaucoup de mes enfants, je travaille, je suis une femme de maison et une mère au foyer. Je travaille aussi. Voilà. K (...)
Koinai : Pourquoi avez-vous choisi la France ? Je ne sais pas. C’est ma sœur - elle a cinq ans de plus que moi - qui m’a fait venir pour la rejoindre, pour rester avec elle. Je suis venue à Marseille, parce que ma sœur (...)
Koinai : Quand vous êtes-vous dit que vous étiez une femme ? Quand je me suis dit ça ? Eh ben, y’a pas longtemps, y’a pas longtemps du tout. Vraiment une femme… J’ai eu plusieurs étapes parce que quand j’étais (...)
Koinai : Quelles sont vos origines ? Oh ! Difficile à dire ! Je suis née au Sénégal. J’étais très petite, j’avais cinq ans, on est rentré pour des raisons de santé de mon père. On pensait y retourner, mais en fait c’était un (...)
Je suis en pré-retraite, je fais ça pour l’été, moi ça m’occupe, ça me permet de nous voir, de discuter… De se retrouver un petit peu en retrait, c’est un petit peu dur, des fois… Je suis Toulonnais, je suis parti vivre à (...)
Je suis chez moi
Nous, c’est un peu l’ancienne génération, on est issu de la quatrième, cinquième génération. Moi je suis de la quatrième génération, et encore, peut-être même à plus loin, j’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que chez (...)
Pour apprendre l’allemand
Koinai : Qu’est-ce qui vous amène en France ? J’ai voyagé beaucoup depuis que je suis partie de la Pologne ; comme j’habitais à Zurich avec cette famille qui était quand même aisée, j’avais beaucoup de chance, on partait (...)
Koinai : Le couple est-il pour vous un idéal de petite fille ? J’ai jamais voulu me marier. Parce que en regardant les autres souffrir comme ça, les femmes qui restent à la maison, qui fassent le ménage, qui fassent le (...)
Koinai : L’éducation des filles était-elle très différente ? Oh oui ! De toutes façons, de tous temps les garçons regardaient les filles, et les filles regardaient les garçons. Avec des yeux d’enfants, des yeux de jeunes et (...)
Koinai : Quelle est votre vision de la femme d’aujourd’hui ? La vision de la femme aujourd’hui… ? Je pense, je trouve que les femmes sont suffisamment aidées et bien ; elles ont été bien comprises par la société (...)
Koinai : Comment s’est passé le passage de l’adolescence à l’âge adulte ? Ça s’est fait naturellement. Mais c’est vrai que c’est quand j’ai quitté le cocon familial que je me suis le plus sentie adulte parce que j’avais mon (...)
Koinai : Quel a été votre parcours au niveau de vos études, et professionnel ? J’ai un Bac A2, c’est Lettres et Langues. Après j’ai fait des études de lettres modernes, j’ai une maîtrise de lettres modernes et après mes (...)
Je ne céderai jamais
Koinai : À quel âge êtes-vous entrée dans votre peau de femme ? Quand j’ai commencé un p’tit peu à travailler et quand j’ai commencé à vivre seule. K : Quel type de femme êtes-vous ? Ben, moi je suis une femme de la vie de (...)
Koinai : Comment avez-vous appris votre métier ? Ça, sur le tas, sur le terrain, c’est les anciens qui nous donnent les conseils. J’ai une formation terrain, comment dire, géotechnique et génie-civil, c’est une (...)
Donc merci maman quoi !
Je suis comptable de formation. J’ai un BTS de comptabilité ; j’ai fait également - c’est là où ma vie a commencé à être tordue - une formation universitaire. Donc j’ai ma maîtrise en sciences économiques qui ne m’a jamais (...)
Obligée de venir
La situation économique en Équateur n’est pas bonne, y’a beaucoup de pauvreté, on va dire. Ma mère se disait : "Peut-être que je vais jamais m’en sortir." Une tante à moi - une sœur à ma mère - l’a aidée et c’est comme ça (...)
Koinai : L’établissement en France résulte d’un vieux projet ou d’ un accident ? Un accident. Donc c’était en 90 et j’ai travaillé dans une initiative qui était fondée par l’Etat pour travailler avec les immigrés à les (...)
Priorité : les enfants
Koinai : Comment conciliez-vous vie familiale et vie professionnelle ? Oh, bè bien ! Normalement hè !… C’est-à-dire, bon, y’a beaucoup plus de travail, le matin je m’en vais, le soir je rentre je suis un peu fatiguée, bon, (...)
… Qu’chuis belle
Koinai : Comment avez-vous réagi à l’annonce de votre grossesse ? Ben j’étais un peu surprise parce que ça a été un accident. J’avais seize ans, j’étais dans un foyer de jeunes enfants, en fait. Je ne désirais pas être mère (...)
Toujours le maçon
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce chantier ? Deux ans, deux ans passés. Depuis le début, au commencement du chantier. K : Pour quelle entreprise ? Eiffage. K : Est-ce un travail difficile ? (...)
Notre société est masculin
À Hollande, si tu as des copines qui décident de pas avoir des enfants, on n’est pas bizarre, je veux dire, c’est une femme tout à fait épanouie qui a décidé de ne pas avoir des enfants. En France, ça reste quand même hyper (...)
C’est madame Palombo elle s’appelait, "Médiateur de Marseille République". Parce que les gens qu’ils ont envoyés comme ça, ils les ont appelés des médiateurs. Et aujourd’hui encore ils les appellent des médiateurs. Voilà. (...)
S’adapter à la circulation, tout est là
K : Comment avez-vous débuté dans le commerce ? Avec mes parents dans un magasin familial à la rue de Rome. On est arrivé à Marseille en 1953. On avait une affaire : deux frères qui travaillaient avec leur père. On (...)
Carrefour République-Dames : une liaison de la ville aux ports Il s’agit de créer des perméabilité entre les ports et la ville. c’est à dire de créée une de créer une continuité urbaine avec l’existant et les nouveaux (...)
en chantée
On en aura fait couler, de l’encre, nous les femmes. Celles-là même qui ont fait chavirer des cœurs, fait couler des larmes, crier de bonheur, hurler de joie. En fait, nous sommes au centre du monde, et utiles à l’homme (...)
En premier, la passion de partir
Koinai : Quelle est votre formation initiale ? Ma formation de base ! Je suis un autodidacte. Je viens des périodes fabuleuses des années 70 où on connaissait ni le chômage, ni le sida, ni les préservatifs, c’est (...)
Koinai : Avec quel visa êtes-vous venue ? Étudiant, bien sûr. Ah ah ah. C’est toujours étudiant. C’est toujours une durée six mois, un an, quelque chose comme ça. K : Et votre visa ? De douze. K : L’avez-vous renouvelé ? (...)
Au lieu des Algecos à la con
Koinai : Qui finance ce site ? Oh là là ! Qui finance ce projet ? Marseille République, quelques fonds américains, sûrement... Je sais pas, malheureusement, je ne suis pas dans les finances. Moi, j’ai une formation de (...)
Koinai : Depuis combien d’années vivez-vous à Marseille ? Depuis 62 : je suis à la Ciotat pour le travail, je travaille à chantier naval. Mais je reviens ici à Marseille. K : Dans quelles autres villes avez-vous (...)
Beaucoup de dames viennent
Koinaï : La rénovation de votre devanture vous a-t-elle été imposée ? Non, on ne me l’a pas imposée, c’est volontaire, c’est un projet que j’avais depuis que j’ai acheté le magasin, ça va faire dix ans le premier mai. J’y (...)
K : C’est décidé, vous rendez la clef ? Décidé ? Quand je n’arrive plus à faire face aux loyers, c’est eux qui décident pour moi de m’expulser ; je suis en tort, puisque c’est moi qui ne suis plus en mesure de faire face aux (...)
On enlève tout, on refait tout
Koinaï : Par quelle entreprise êtes-vous embauché ? Par un président de... sur la rue de la République. On travaille en sous-traitance pour T.B.H., c’est une grosse entreprise de maçonnerie, peinture qui travaille pour (...)
Koinai : Quel est votre itinéraire professionnel ? Je suis rentré le 20 février 68 à la RATVM, la "Régie Autonome des Transports de la Ville de Marseille", au dépôt Saint-Pierre, à l’âge de vingt ans et demi, en qualité de (...)
Koinaï : Le problème de parking se posait-il quand vous étiez à la Joliette ? C’était un petit peu plus serein qu’aujourd’hui, c’est vrai. Le problème de parking s’est posé au Vieux-Port plutôt qu’à la Joliette. En pesant le (...)
Koinaï : Dans quelles conditions êtes-vous venu ? Ha, ça, je ne peux pas vous dire. Ça je ne peux pas vous dire. C’est confidentiel. Je ne peux pas vous dire qu’est-ce-que je vais venir ici. Moi, je veux venir ici pour (...)
Éric, la quarantaine, a "depuis toujours" opté pour la moto. D’ailleurs il ne possède pas de voiture : "Parce que la moto, c’est une passion, et puis c’est plus pratique pour travailler". De fait, livreur pour les (...)
K : A quelle occasion êtes-vous venue ? Je suis venue avec ma sœur. Ouais, j’ai fait le contrat, j’ai fait les papiers lorsque Mitterrand il a donné les papiers en 81. Grâce à Mitterrand. Allah yarhmou, ah ah ah. Je sais (...)
Koinai : Quelle part du parc immobilier de la rue possède Marseille République ? Marseille République couvre 40% de la rue, 40 et des brouettes ; Eurazéo un peu moins de 50% ; de mémoire, les 15 à 20% du patrimoine (...)
... Horodateurs ? - Je suis plutôt pour, mais plus tard, quand tout sera en ordre. À l’heure actuelle, avec tous les chantiers qu’il y a en ville, je suis contre. Voilà. Les clients se mettent deux minutes, cinq (...)
Du mal à voir, voire à croire
Koinaï : Depuis quand ce parking est-il ouvert ? - Alors, ça a été repris par un nouveau propriétaire depuis deux ans, d’après les informations que j’ai. C’est mon patron, il s’appelle monsieur Edi, c’est tout ce que je (...)
La lettre est arrivée
Chez moi il n’y a pas de travaux prévus. Je suis rentrée dans un appartement où les propretés avaient été faites, mais pas avant mon entrée, plutôt par les locataires précédents. En tout cas c’était très propre. Il n’empêche (...)
Interview de Rosa et Berdj réalisée le 10/05/2005 Koinai : Qu’est-ce qui amène un être humain à quitter sa terre natale ? Rosa : La force, il n’y a que ça. Etre chassé. Quand on vient vous dire : "Partez de cette maison (...)
Et, pour la question des horodateurs qui ont poussé dans le bitume et poursuivent leur comptine de neuf à dix-huit heures, la mairie s’en défera sûrement !... _« Du fait de l’abolition des contraventions, le responsable (...)
Priorité : Livrer à tout prix. Actuellement c’est très difficile, dangereux, même, parce qu’il y a les travaux du tramway, un peu de tout, la voie, elle est rétrécie. Avec ça les automobilistes ne sont pas toujours (...)
Nouné est née en 1963 à Erévan. Elle a quitté définitivement son pays en 1994. Accompagnée de son mari, lui aussi arménien, et de son fils alors à peine âgé d’un mois, elle s’est tournée, comme l’avaient fait ses grands-parents (...)
Normalement, j’suis en poids lourd. Là, c’est l’exception, j’fais un peu centre-ville. C’est catastrophique, sur la Canebière, tout ça, c’est impossible de passer : les travaux et les manifestations Cgt et j’sais pas quoi. (...)
C’est la loi du plus fort
Janvier 2006, autour de midi, la boulangerie SARL Épi d’Or s’anime. Chadlie Naili, anciennement établi dans le 15ème arrondissement, reçoit ses clients dans le fracas des travaux Euromed. Malgré les soucis, notre homme (...)
Les gens rentrent avec les chaussures et tout...
Koinai : La rue de la République, vous la connaissez ? Je suis née rue Sainte Barbe, il y a cinquante et un ans. J’ai grandi dans le quartier. J’habite juste derrière, à la rue Colbert. Je suis fidèle en tout, moi. Avant (...)
Ils nous ont tout pris
Koinai : Quelles répercussions ont les travaux ? Y’a plus personne : depuis qu’on a tout barré, les gens ne peuvent plus se garer ; la plupart des commerçants de la rue ont fermé, d’autres sont carrément partis. Les (...)
Marseille est très mal désenclavée pour aller à la plage.
Koinai : Que pensez-vous de l’arrivée du tram ? C’est extraordinaire ! Marseille est très mal désenclavée pour aller à la plage. Alors qu’ils sont en train de nous mettre le tramway, là où il y avait déjà de la circulation (...)
On achetait Le Petit Marseillais. Il y avait aussi Le Provençal. J’étais jeune, je lisais, bien sûr, mais les journaux m’intéressaient moins. Le soir, il y avait un autre journal : Le Radical. Mon père le prenait. C’était (...)
Koinai : Vous êtes locataire ? Ouais, le propriétaire c’est Marseille République. Marseille République, voilà. Nexcity la grande Agence se trouve à Paris. Pour payer c’est juste là, au 97 ; il y a deux petits bureaux (...)
Fallait pas partir comme ça !
Ça paraît neuf... On a l’impression que c’est neuf, mais c’est beaucoup de travail, beaucoup d’investissements, beaucoup de propreté et beaucoup d’hygiène derrière. Je passe tous les matins à nettoyer et une fois par an je (...)
Aujourd’hui, Panzani demeure la seule grande entreprise du genre à Marseille et en France. L’usine, implantée à La Valentine, n’est pas visitable, pour cause de plan Vigipirate. De même pour la semoulerie de Bellevue. (...)
K : Pour vous, c’est quoi " être une femme" ? C’est d’être à part entière, avec les mêmes droits que les hommes, les mêmes façons de penser, la même intelligence. Malheureusement, la femme n’est qu’une chose, c’est souvent ce (...)
Koinai : Qu’attendez vous des échanges affectifs avec un homme ? Valérianne : La plénitude, le bien être ! Ils aident la femme à se construire. Malgré cela, certaines prétendent être épanouies en vivant seules. Peut-être (...)
Vingt-et-un ans... À vingt-et-un ans, je me sens déjà mûre, j’ai les pieds sur terre. Je ne sors pas beaucoup, je travaille pour subvenir à mes besoins et pour payer mes études. Cela est peut-être lié à mon éducation. (...)
Koinaï : Quel est votre parcours ? Je ne suis pas une SDF, mais une SDC c’est-à-dire sans domicile connu. J’ai travaillé pendant vingt-cinq ans en tant que gestionnaire dans une société. J’ai été aide-comptable, (...)
Koinai : Pour vous, que représente la femme, de nos jours ? Qu’est-ce pour vous être une femme ? La femme, pour moi, c’est l’indépendance : faire ce qu’elle veut, bosser, ramener de l’argent à la maison, sans qu’elle soit (...)
"Je suis une femme, pas encore pleinement accomplie, mais je me sens femme". Célia habite avec ses parents, mais vit la semaine dans un studio, ce qui lui confère une autonomie et un minimum de responsabilités. (...)
Koinai : Viviez-vous en ville ou dans un village, avant de venir en France ? J’ai vécu à Split, une ville au bord de la mer Méditerranée. L’atmosphère dans laquelle je vivais, je l’ai un peu retrouvée ici, à Marseille. (...)
Koinaï : Pour vous, c’est quoi, être une femme ? Une femme, biologiquement, est distincte de l’homme par son aspect physique. Socialement, ça dépend où ça se passe. Une femme en Occident ne sera pas la même qu’une femme en (...)
Koinai : Votre travail vous plaît-il ? Oui. J’ai mis du temps à exercer puisque lorsque je suis arrivée à Marseille, j’avais à peine 18 ans. J’ai fait des études de lettres, jusqu’au DEUG. Je n’étais pas vraiment (...)
Koinai est représenté par Sohad K : Pouvez-vous vous présenter ? Abdel : Je m’appelle Siad Abdel... surnommé Kamel. J’ai 50 ans, je suis marié, j’ai quatre enfants. Aujourd’hui je me sens... pas en forme. Je (...)
K : Dans quelle mesure les échanges affectifs sont-ils nécessaires à l’épanouissement d’une femme ? Je pense que la femme a besoin d’affection pour pouvoir avancer dans la vie, pour être mieux dans sa peau, pour être, (...)
Koinai : Comment passez-vous vos journées ? Je passe mes journées avec mes enfants et je fais les commissions. Le matin, je vais avec mon mari faire les papiers et quand on revient, je prépare le déjeuner pour mes (...)
Koinai : Que représente la femme pour vous de nos jours ? De nos jours les conditions de la femme ont évolué par rapport aux années soixante. Elle est plus libérée, plus indépendante. En général, un grand nombre de femmes (...)
Koinai : Qu’est-ce qu’être une femme, pour vous ? Être une femme ? C’est à peu près remplir trois rôles et c’est ce qui est très difficile à faire : maman, femme, femme d’affaires. Les trois ensemble, c’est très difficile à (...)
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous ? Autour des vingt-cinq ans, ça fait dix-sept ans que je bosse, donc ça y est, tu vas savoir mon âge. J’ai pas commencé spécialement tôt, un petit peu avant, j’ai fait mes (...)
A la fin du parloir avec mes deux frères, nous remontons à la fouille. Ensuite, on nous propose de remonter en cellule ou de retourner en promenade. Ceux qui rentrent doivent se mettre du côté gauche, et ceux qui (...)
C’est la première fois que je me retrouve en prison, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête. Je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je n’ai rien à voir dans cette affaire. Je suis encore mariée et je travaille (...)
Koinai : Pourriez-vous vous présenter ? Je suis déléguée à l’insertion socio-professionnelle depuis quelques mois. K : Que veut dire "la femme", pour vous ? Tout d’abord, c’est une personne. D’ailleurs, les femmes se sont (...)
...Il y a trois filles dans la cellule qui sont là depuis sept heures ce matin. Elles viennent des geôles du commissariat où elles ont passé vingt-quatre heures. La conversation s’engage très vite : “Pourquoi tu es là, (...)
Koinai : Qu’est-ce qu’une femme, pour toi ? Sonia : Une femme, pour moi, je vais dire... c’est comme un processus, l’aboutissement, c’est les enfants... K : Donc tu n’es pas vraiment une femme, mais une femme qui va le (...)
Aujourd’hui, je me sens... en forme, ça va ! Je n’oublierai jamais... la famille. Le bonheur, c’est simple... comme bonjour ! Je suis fière... de moi. Le plus bel homme du monde c’est... Sylvester Stallone. Quand j’étais (...)
Cette savonnerie artisanale est de taille réduite. Ce sont la ville de Marseille et l’Office de tourisme qui ont convaincu les propriétaires d’organiser une visite. Bien qu’il s’agisse de machines centenaires, la visite (...)
La cuisine reflète les conditions historiques et économiques, ainsi que les valeurs sociales et culturelles de chaque société. Chacune d’elles a un système culinaire propre, qui repose sur l’interaction de techniques, de (...)
Approche historique C’est au chevalier De Noailles, qui occupait un superbe hôtel dont il reste aujourd’hui un balcon en fer forgé et une fontaine en forme de vasque visibles dans la cour de l’immeuble situé au n°13 du (...)
Dans la pratique, les usagers ne savent pas toujours pourquoi il est interdit dans son groupe de référence de ne pas consommer tel aliment. Prenons l’exemple de l’interdit porté sur la viande de porc en islam. Parmi les (...)
"Mon mari pensait déjà à l’export. Moi, je trouvais cette idée idiote, lance Laurence Brunat tout sourire. Avec un père et un grand-père qui étaient du sérail, son conjoint Serge Brunat sortait d’un moule à savon. Lui-même (...)
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