Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.
Koinai : Pourquoi, à l’instar de Strasbourg, Marseille ne s’est pas mise au vélo ? Michel Escoffier : Strasbourg a de tout temps eu une fréquentation de vélos importante, beaucoup plus importante que toutes les autres villes de France : ils représentent entre onze et quinze pour cent des déplacements, ce qui rejoint les taux qu’on observe en Hollande ou en Allemagne-Rhénane. Pourquoi Marseille a (...)