Commerçante pendant près de douze ans dans le quinzième arrondissement, Ayette Boudelaa ne pouvait se résigner à voir progressivement disparaître le commerce de proximité dans son secteur. Devant la menace d’une marginalisation accrue de son quartier et de ses funestes conséquences, elle a cherché avant tout à fédérer les commerçants encore en activité afin d’en assurer leur défense et leur maintien au travers d’un maillage associatif. Avec l’aide du Fond d’Intervention de la Sauvegarde de l’Artisanat et du Commerce (FISAC), des sommes allouées par l’état, l’Europe et la ville permettent de redynamiser le commerce de proximité, c’est ainsi tout un pan de l’économie locale qui se voit renforcé. Diffuser des guides de l’offre commerciale locale par le biais du support papier ou de l’internet, faire connaître les services, impliquer et travailler en collaboration avec les CIQ dans le cadre de différentes initiatives vont dans le sens d’une même volonté d’interrompre le fatal déclin.
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ?
Ayette Boudelaa - Je m’appelle Ayette Boudelaa, j’étais commerçante à Saint Louis, pendant près de douze ans et j’étais également présidente de cette fédération qui existe depuis plus de quatorze ans. Mon trésorier était le pharmacien de Saint-Louis. J’ai arrêté mon activité en début 2009, parce que la crise économique m’a touchée. Je tenais une boutique de prêt à porter (...)