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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Paroles de commerçants

On est des pauvres commerçants

Au n° 26

 On est des pauvres commerçants

« Chez moi, c’est du prêt-à-porter féminin classique, environ trente ans jusqu’à cinquante, soixante ans. J’attends les clients, quand on a un commerce c’est que les clients qui comptent ! On peut avoir de l’or, des diamants, si y a personne qui passe, ça sert à rien. De toutes façons cette rue elle était toujours en déficit au départ. C’est pas une rue commerçante. On gagnait notre vie pour pas se plaindre, sans plus. On pouvait payer. Mais avec ces travaux c’est la folie, quoi ! » Eliahou Assouline, patron d’Angie boutique depuis bientôt dix ans.

Koinai : Vous faites partie de ceux qui restent ? Oui, d’accord, mais de quelle façon, de quelle manière, à quel prix ! J’ai fait des prêts pour rester ici par exemple. Je suis locataire. Le propriétaire c’est Eurazéo. De ce côté-là, franchement, c’était très correct. Je sais pas ce que les gens disent, en tous cas avec moi, c’était très correct. Ça se passait très bien. Ils m’ont augmenté le loyer, car (...)

L'enfance de l'art

Les drôles de choses de l’atelier

"Y a des gens qui se mettront devant mes peintures, qui diront « c’est à chier, qu’est-ce que c’est ? C’est vilain comme tout, je préfère Rembrandt ! », ils ont raison... Mais y en a d’autres qui vont oublier Rembrandt et qui vont voir Paul Huet, et qui vont dire « c’est pas trop mal », et ça va leur faire quelque chose..."

...J’ai été très surpris par exemple, dans la dernière expo, j’aurais jamais cru... Parce que moi je suis un petit peu au niveau de l’artisanat, pour moi c’est avant tout des bouts de ficelle, des bouts de tissu, de la colle, et des problèmes à résoudre : "comment je vais faire ? J’y arrive pas..." Et puis vous exposez, et vous apprenez qu’un peintre a pleuré devant un de vos tableaux ; ça vous fait (...)

Le tramway autrefois

On allait voir coucher les trams

 On allait voir coucher les trams

Aujourd’hui adepte du métro, Suzanne Muller fut autrefois une passagère régulière du tram qu’elle découvrit en arrivant à Marseille. Nous étions en 1942, elle avait 22 ans. L’adoption de ce moyen de locomotion étranger à Nîmes, sa ville natale, fut immédiat. C’était le progrès : "C’était bien..."auprès

Moi, j’ai connu beaucoup de gens qui ont travaillé là-dedans, à la rue Sénac. Mais ça, c’était les bureaux. On n’avait pas besoin de diplôme, oh non ! Tout le monde pouvait y entrer. Et ceux qui travaillaient au tram, c’était quelque chose ! Ils étaient respectés, ah oui ! J’en ai connus qui ont conduit le tram : Monsieur Charret est décédé, même les dames, je crois qu’elles sont décédées. Parce que les (...)
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