La ville rassemble en son agglomération un bouillonnement éclectique d’espérances et d’illusions pour des gens de toutes conditions, venant de tous horizons. Ils y laissent leur empreinte au fil du temps et des générations.
En réponse aux travaux qui transforment continuellement le paysage urbain, certains habitants témoignent de leur vision personnelle avec leurs propres mots et leurs propres accents.
"Ici on tchatche en marseillais !"
" Si le pluriel s’impose s’agissant des destins de la rue de la République à Marseille, c’est d’abord en songeant aux deux grandes transformations urbaines qui bornent l’histoire de la rue : son percement initial sous le second empire à travers la ville médiévale pour relier ancien et nouveau ports, et son inscription aujourd’hui dans le périmètre de l’opération d’aménagement Euroméditerranée qui accompagne la mutation de l’activité économique, au cœur des nouvelles ambitions de la métropole méridionale.
Cette longue rue hausmannienne aux façades rectilignes intrigue également par son peuplement manifestement populaire, décalé par rapport à un bâti monumental d’allure bourgeoise, par ses 2000 logements homogènes avec un bailleur unique sur plus d’un siècle, qui en font une sorte de grand ensemble en centre-ville. Dès lors, parler au pluriel des destins de cette rue s’impose aussi pour rendre compte des trajectoires des individus qui s’y succèdent, que ce soit au titre de résidents, de travailleurs ou de chalands." À la suite des auteurs de Marseille, entre ville et ports*, la Rédaction s’est penchée, micro en avant, sur les destins de ces individus.
*Marseille, entre ville et ports, sous la direction de Pierre Fournier et Sylvie Mazzella, coll. "Recherches", Editions la Découverte, Paris 2004.
À l’heure où son environnement est en danger, l’homme se pose des questions sur l’avenir de la planète. Il est amené à chercher et à trouver des solutions pour la préserver. Le recyclage existe depuis des siècles mais les déchets se multipliant, les moyens mis en oeuvre restent insuffisants. En attendant, il faut continuer d’appliquer la stratégie des trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler.
Comment les établissements publics, comme les hôpitaux s’organisent-ils pour le tri, la collecte sélective et le recyclage des emballages ? Du commerçant au particulier, de la participation à l’engagement pour un environnement respecté, et une question qui court toujours : Que fait la ville de nos déchets ?
La voirie marseillaise, dès 2004, avait acquis le statut de "chantier
européen". À l’heure où tout n’etait plus que chaos, les habitants de la Cité étaient amenés à s’interroger sur leurs modes de déplacement : Comment en voiture ? Pourquoi pas le vélo ? Pour quelle raison le tram en place du bus ou du métro ? Où puis-je me garer aujourd’hui ? Combien m’en coûtera-t-il demain ? Quand cela cessera-t-il ? Les trottoirs seront-ils libérés un jour ? Deviendront-ils ces paisibles promenades arborées dessinées sur les plans ?…
Et les anciens, eux, se souvenaient …
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