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Toujours le maçon
À cinquante-six ans, l’ouvrier sénégalais se souvient avoir appris la maçonnerie dans son pays d’origine avec son père et son frère. Vivant en France depuis plus de trente ans, il travaille aujourd’hui sur le chantier du parking souterrain de la rue de la République.
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce chantier ?
Deux ans, deux ans passés. Depuis le début, au commencement du chantier.
K : Pour quelle entreprise ?
Eiffage.
K : Est-ce un travail difficile ?
Oui, un peu, mais on a l’habitude. Un peu, mais on a l’habitude.
K : Avez-vous déjà travaillé dans ce secteur ?
Ah ! Depuis plusieurs années. Dans le bâtiment : je travaille à Nice, Alès, tout partout.
K : Comment avez-vous trouvé ce travail ?
Eh, comment j’ai trouvé ? Le travail qu’on m’a donné... J’ai travaillé, le patron il a vu que je travaillais bien, il m’a embauché.
K : Donc ce n’est pas par l’ANPE ?
Non. C’est pas ANPE, non. C’est travail direct avec le patron.
K : Aimez-vous Marseille ?
Ouais.
K : À quelle occasion êtes-vous venu à Marseille ?
Eh, occasion ! J’ai pris les transports, j’ai venu ici là, je suis du Sénégal.
K : Avez-vous vécu dans d’autres villes en France ?
Non. Rien qu’ici.
K : Cela vous plairait-il d’aller dans une autre ville ?
Non, j’ai jamais aimé, je pense être ici.
K : Avez-vous suivi une formation professionnelle au Sénégal ?
Ouais. Ouais ouais, j’ai fait la maçonnerie, mais c’est pas la même.
K : Donc vous avez travaillé comme maçon au Sénégal ?
Ouais.
K : Et en France, avez-vous suivi une formation professionnelle ?
Je travaille la maçonnerie ici en France, depuis que je suis arrivé.
K : Quels sont vos projets professionnels ?
Eh, toujours le maçon, ah ah, toujours le maçon.
K : Comptez-vous rester en France pour votre retraite ?
Oui oui, je suis là, je reste. Ah, ah.
K : Vivez-vous avec votre famille ?
Oui, oui, j’ai la famille ici. Je suis marié, j’ai des enfants.
Propos recueillis le 17/02/06 par Odile Fourmillier.
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