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Industries Marseillaises - Au travail ! - Industries Marseillaises - La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

Industries Marseillaises

Marseille littorale, portuaire, artisanale, industrielle, traditionnelle, moderne : les industries, les entreprises et les métiers implantés composent une ville à multiples visages. De la poissonnière au docker, du savon aux santons, les métiers et produits symboles d’une ville populaire côtoient les industries nouvelles. A travers ses activités traditionnelles immuables mais parfois vulnérables, tous ces témoignages gardent en mémoire la Marseille d’hier, illustrent la Marseille d’aujourd’hui et nous amènent à imaginer celle de demain.

Vingt articles.

Barquette et ferry boat

Dessinateur de navire

 Barquette et ferry boat

Eric Jean, 44 ans, exerce dans son agence d’architecture navale rue Fourmiguier, aux abords du Vieux Port : « En 84, j’ai commencé sur ma planche à dessin mais, depuis, tout se fait par informatique, hein : on a des logiciels spécifiques au niveau dessin de carène, conception en 3D ou 2D et puis des logiciels de calcul de structure. » De l’esquisse à la construction, le travail de conception du bateau : mise à l’eau.

Koinai : Quel genre de bateau concevez-vous ? Alors, j’ai plusieurs cordes à mon arc : ma passion au départ, c’était le bateau de plaisance, le voilier. Quand on a commencé en 84, on a fait beaucoup de multicoques, c’était le début donc y’avait pas d’architectes vraiment spécialisés là-dedans, le marché était assez ouvert. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de travailler avec des chantiers qui faisaient aussi (...)

Les Trois Tours du Monde des danseuses marines

Confection de voiles

 

Depuis 1979, Philippe Alessandrini dirige avec son associé Hervé Cordesse la Voilerie Phocéenne, sise à l’anse du Pharo : « Le travail, dans une petite voilerie comme la mienne, c’est de balayer jusqu’à vendre une voile, la dessiner, la concevoir, la fabriquer, la terminer ; je fais tout, hein. » De la galère de l’entrepreneur au bonheur du créateur, ouvrages promis aux vents.

Différentes voiles qu’on fabrique, oh là là ! Alors là, c’est difficile parce que c’est vachement vaste. En gros, on fait que les bateaux, on fait pas de dériveurs ni de planches à voile. Nous on est spécialisés dans les croiseurs à partir de 7 mètres, pas plus petits. À partir de là, y’a beaucoup de styles de voiles. On peut faire des bateaux jusqu’à 25 mètres, on fait des vieux gréements, aussi, jusqu’à (...)

« Je suis à la mer »

Marin-pêcheur

 

Depuis l’âge de treize ans, des côtes algéroises aux reliefs phocéens, Mourad Kahoul, quarante-cinq ans, œuvre sur les flots méditerranéens : « Moi, j’ai une polyvalence entre le petit métier : le rouget, la bouillabaisse, la pêche artisanale et après j’ai commencé avec mon père à faire du chalutage : c’est un engin de pêche qu’on traîne sur le fond pour la crevette, pour le poisson noble, hein. Ensuite on a fait la sardine, et après je me suis lancé dans la pêche au thon. » Entre filets et combat, pour le maintien d’une activité traditionnelle.

K : Comment devient-on marin-pêcheur ? Ben, on ne devient pas : on est. Cinq générations, hè, et après c’est la continuité depuis que je suis dans la pêche avec mon père, parce que je suis initié à faire ce métier comme toute ma famille. Mon père a été quand même un pilier, parmi un des très grands armateurs de pêche au thon, avec un Pied-Noir d’Oran aussi, Monsieur Lubrano. J’ai beaucoup appris avec lui et (...)
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    Parmi les 140 modè­les de la col­lec­tion, il existe dif­fé­ren­tes tailles, de 7 à 30 cm. Leurs prix varient de 11 à 235 euros ! Ils sont ven­dus en bou­ti­que et par le biais de reven­deurs sur le ter­ri­toire (...)

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    Devenue la « Porte de l’Orient », Marseille rayonne. Savons, hui­les, sucres, pâtes, tui­les... Que reste-t-il aujourd’hui de tous ses pro­duits sym­bo­les ? Sans oublier ses ciga­res, ses gita­nes ou son Ricard... Marseille (...)

Industries Marseillaises
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  • Ô flots abracadabrant’Esques...

    Je crois que c’est le seul produit au monde que je connaisse qui n’ait pas subi d’évolution, d’augmentation depuis des années ! Nous les commerçants de pêche, nous ne gagnons pas beaucoup d’argent avec les vers de mer. (...)

  • Le ferry-boat se refait une beauté

    J'aime beaucoup de choses ; d’abord c'est la mer, parce que la mer elle sert à porter les bateaux, les bateaux qui flottent, les bateaux qui sont abîmés et qu'on répare, qu'on soigne, finalement, qu’on remet à l'eau, on (...)

  • Le coureur, la vague et le mistral

    Ils sont membres de l'équipe de France, la plupart, et ils sont tous rattachés à des clubs marseillais, et parfois ils viennent ici pour s'entraîner, parce que ça regroupe tous les meilleurs coureurs, la façade possible (...)

  • On dit : « à Micasar »

    Les dat­tes natu­rel­les, on les tou­chait pas : on les décou­pait, on fai­sait des bou­quets de 250, de 500 gram­mes mais les dat­tes qu’on rece­vait en vrac, c’était tout mélangé : y’avait des dat­tes un peu gras­ses, c’est (...)

  • Un cube dans l’air du temps

    Les com­pé­ten­ces que je demande aux gens qui veu­lent venir tra­vailler chez nous, c’est d’avoir envie de tra­vailler, être inté­ressé au tra­vail qui serait le leur. On est dans une époque où on a besoin d’avoir des gens (...)

  • Sainte Lucie et l’Hippocampe

    Ah ! Ça peut arri­ver qu’y ait des dis­pu­tes sur le port, ça crie un peu (rire), ça met un peu d’ambiance : ça explose, après ça s’arrête. On a le plai­sir de voir pas­ser des artis­tes de temps en temps ça, ça fait plai­sir : (...)

  • Canal 12

    Il faut savoir par­ler l’anglais, connaî­tre le milieu mari­time, c’est sûr, et il faut savoir tra­vailler en équipe parce qu’on tra­vaille à plu­sieurs. Il faut savoir se débrouiller, avoir cer­tai­nes ini­tia­ti­ves, gérer les (...)

  • "Quand y’avait la fogue"

    Le sou­ve­nir de la liberté dans le tra­vail, le rap­port de force qui fai­sait qu’on était des employés - en fait, un docker c’est un manœu­vre - c’est ce sen­ti­ment ou du moins l’impres­sion de liberté que j’avais en (...)

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    Ce qui me plaît, c’est que ce soit tou­jours dif­fé­rent, un échouage n’est jamais le même, même si c’est le même bateau, y’a tou­jours des aléas, donc il faut tou­jours être vigi­lant et tou­jours réa­gir vite devant (...)

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