Vue du Plan d’Aou
Pour réaliser Chronique urbaine 2, Les changements urbains en question : Marseille quartiers nord, Claude Bossion a rencontré des habitants du quartier du Plan d’Aou : jeunes adolescents, mère de famille, animateur… Au pied du bâtiment, recueil de paroles autour du logement et du travail : lieu de vie, vies de cité.
- Je m’appelle Ben Ahmed Sabrina, j’ai quinze ans, et j’habite au Plan
d’Aou depuis que ch’uis née. Ils vont nous faire habiter dans ceux qu’y vont reconstruire. Sinon, si les gens ils ont pas assez d’sous pour payer, ils vont garder ces deux bâtiments, plus un autre, ch’ais pas c’est lequel.
Celui où j’habite on va le détruire, ouais, celui-là. On m’a dit vers fin septembre mais j’crois pas, parce qu’il est trop grand, ce bâtiment. Là, ils ont cassé ce bâtiment et un autre quand on arrive. Quand ils l’ont cassé, ils ont eu des problèmes parce qu’y’avait plein de tuyaux et tout et vers la fin, y’avait la chaudière d’un autre bâtiment, ça fait que si ils faisaient un faux mouvement, y’a tout qui pouvait partir, se casser. Et quand ils ont cassé lui, y’a un bout qui est parti sur la chaudière et personne s’attendait à ça. Notre bâtiment, on dirait qu’il allait tomber, y’a des fissures qui se sont faits quand ils ont cassé le bâtiment. Vers les balcons ou derrière, on les voit un peu, les fissures, je crois, mais ch’ais pas si on les voit de dehors.
Ch’uis née ici, donc, quand j’ai ouvert les yeux, y’avait tous les bâtiments. Après, ils ont cassé des bâtiments, mais on voyait qu’ils cassaient plus rien. Alors y’en a qui sont partis, ils ont dit : "Ouais, c’est quand qu’ils vont casser tout ?" Je lui disais qu’ils allaient casser. Là, ils ont commencé à casser et dans les journaux, y’avait écrit qu’ils vont reconstruire des bâtiments avec des parcs et tout pour les petits. Ouais, ils vont faire des bâtiments neufs, comme y’a à l’entrée du Plan d’Aou. Y’en a que si ils ont pas assez d’argent pour payer le loyer dans les nouveaux bâtiments, ils partiront, mais on sait pas où. Moi, je préfère rester au Plan d’Aou, c’est là que j’ai grandi, je me vois pas partir. C’est ici que j’connais plus de monde. Y’a des souvenirs, y’a… ch’ais pas, moi, c’est là où je suis née, donc je préfère rester.
- Je suis née pendant les vacances, moi : ma mère, elle s’est disputée avec mon père, elle est retournée en Algérie et je suis née comme ça. Ça me fait rire chaque fois que je le dis, parce que c’est vrai, ch’uis née sur un bateau. Ch’uis arrivée chez ma grand-mère, j’avais - ma mère elle m’a dit - huit heures, et j’ai été déclarée en Algérie. Mais j’ai été conçue à Toulon, mes parents habitaient à Toulon. Mais mes frères et sœurs - on est dix - sont tous nés à Marseille. On est tous d’ici, j’ai aucun souvenir, moi, d’être allée en Algérie ou… J’ai grandi là et j’aime Marseille, ch’uis marseillaise, moi. Ah ! oui, il me faut les cigales pour vivre, j’ai vécu deux ans à Paris, j’étais pas bien, hè !
Dès que je disais que j’habitais au Plan d’Aou, c’était fini, et quand je vois avec quelle facilité ils me font partir quand ça les arrange eux, j’en reviens pas. J’avais vraiment l’impression que j’allais mourir ici, moi. Je me suis dit : "Je vais plus bouger de là" et voilà, ils ont décidé et ça s’est fait en cinq jours. Je l’ai visité vendredi, l’appartement où je vais. Puis alors, ils ont été conciliants sur tout, hè : sur le déménagement, ils m’ont arrangé, mais alors sur tout. Toutes les difficultés que j’aurais pu rencontrer, ils ont tout aplani. Ils sont écœurants. Je pense qu’après avoir vécu au Plan d’Aou, je peux vivre de partout, dans n’importe quelles conditions. Ch’uis aguerrie main’ant. Et mes enfants c’est pareil, hè, on a vu des trucs qu’on voit pas partout, quand même. Nos enfants à nous, à l’âge de deux, trois ans, ils voyaient des morts, des overdoses, des fusillades. C’est vrai que les enfants du Plan d’Aou, ils ont du mérite : malgré tout, ils arrivent à s’amuser. Ils ont créé des clubs de foot et sans parler des gens du centre social, eux aussi, ils ont beaucoup de mérite. Ils ont la vocation, ceux qui viennent travailler pour nos enfants ici, ils viennent pas pour le chèque, parce que c’est assez pénible quand même, ils sont confrontés à pas mal de problèmes ici, mais ils tiennent bon, et puis ils s’occupent des petits. Je trouve ça bien.
Les gens d’ici, ils ont été abandonnés, ils ont été livrés à eux-mêmes, donc tout ça, ça a fait… Y’a des gens qui ont répondu intelligemment, ils ont continué à se gérer, à respecter le voisin, mais quelques-uns en ont profité, quoi. Ils ont pourri la vie des autres mais eux, ils étaient pas inquiétés parce qu’on était pas assez surveillés. On aurait dit qu’y’avait pas de société, ici, tellement… Si ç’avait pas été l’existence de deux ou trois rondes de gardiens… Et puis le loyer, hè, qu’il fallait payer absolument mais sinon, ils se manifestaient pas tant que ça, hè. On les voyait jamais. Ils auraient pu mettre des vigiles, faire quelque chose pour protéger les habitants. Non, on était livrés à nous-mêmes. Ils pourraient faire les choses autrement, quand même, un peu plus réglementé. Y’a des endroits, on oblige les gens à respecter le règlement. Le simple fait de pas jeter les poubelles par la fenêtre, des trucs comme ça. Se balader, se prendre un frigo sur la tête, quand même c’est… Ici, on savait qu’on était gérés par une société quand on avait un retard de loyer : là, on s’occupait de vous, mon ami ! Mais c’est tout, que dans ces conditions. C’est normal, de toute façon faut payer, je veux bien accepter les inconvénients, mais je veux avoir les avantages aussi, ma foi. En fait, c’est les locataires qui se sont ressaisis, qu’ont créé cette amicale et à partir de ce moment, on a fait des manifestations, on est descendus à la mairie, à la préfecture. On a un peu bougé, parce qu’on voulait qu’ils s’occupent de nous, pas simplement se contenter d’augmenter le loyer. On voulait avoir l’impression d’habiter dans des immeubles qui faisaient partie d’une société. Et dès que Provence Logis nous a pris en main, ça s’est amélioré : on a eu des dératisations, désinfections, des femmes de ménage qui lavent les cages d’escalier. Ils faisaient beaucoup plus attention aux enfants aussi, quand ils repeignaient en bas.
- Faudrait plus qu’ils cassent, hè, y’a que ça à dire du Plan d’Aou. De toute façon, on a toujours dit, et c’est toujours la même chose. Ah ! Il est temps de reconstruire, main’ant.
- Non, mais parce qu’ils veulent mettre d’autres gens ici, on le sait, on va rester ici…
- T’y’as pas vu, ils nous font partir petit à petit. Y’en a plein qui sont partis, on était au moins six cents habitants, on est combien ? Et on se mange le foie, on se donne pas la main, c’est normal, hè.
- En hiver, là y’en a eu des démolitions. Deux bâtiments. Le grand juste en face, et çui-là.
- Ça fait dix ans, parce que je me rappelle, j’habitais là-bas, sept ans au Galion et là ça fait trois ans. C’est le plus grand bâtiment du Plan d’Aou, y’avait cinq blocs.
- Ouais, y’avait beaucoup de gens. Mais je me demande pourquoi ils l’ont cassé, ch’ais pas.
- Soi-disant, il tenait plus, et tout.
- Et ils l’ont construit y’a pas longtemps, le Plan d’Aou, il est propre par rapport à d’autres quartiers, il est bien, ch’ais pas pourquoi ils l’ont cassé, j’ai pas compris. Va à Félix Pyat, c’est pire qu’ici : ils dorment dans les cartons, y’a pas d’lumière… Qu’est ce qu’ils… j’en sais rien, c’est des fadas. Ils ont dit : "On va casser", on va pas les empêcher, ils ont cassé.
- On était obligés de partir, on était seuls dans le bloc et il nous avait mis une porte en fer et tout, exprès. Après ma mère a dit : "C’est bon, je pars."
- Nous, on habitait dans un bâtiment, ils ont cassé la moitié et on a été obligés de partir. C’est comme un bâtiment, y’a des habitants qui habitent l’autre bloc et y cassent la moitié, rien que pour nous faire partir. Nous, on est pas partis, nous. Après on est partis puisque le mur y s’ouvrait. Comme là, ils ont cassé et là c’était dehors. Rien que pour faire partir les gens, ils cassaient tous les bâtiments, parce qu’on est pas solidaires, ici.
- Vous savez comment y font pour nous faire partir ? Ils disent qu’y’aura des embauches si on démolit.
- Moi, je vous dis ce qu’y veulent faire : ils veulent faire déménager tous les gens du Plan d’Aou petit à petit, parce qu’à chaque fois, ils disent : "Dans cinq ans, on va casser." Ils veulent faire habiter d’autres gens ici.
- Ils sont trop forts. Ils ont de la chance que j’ai pas vingt-cinq ans, parce que le Plan d’Aou, je le remets en place, hè, sur ma mère.
- Parce que y’a d’autres gens, t’y’as entendu, des directeurs. Ils veulent reconstruire, comme ça ils habitent là, les directeurs et tout.
- Vous savez ce qu’ils ont voulu faire, Continent, le patron, Lefèvre, Jean Lefèvre ou ch’ais pas comment il s’appelle…
- Il a dit : "On casse le Plan d’Aou, parce que ça gêne."
- Il a dit : "J’ai envie de construire un hôtel pour eux qui travaillent de Paris, qui viennent ici." Vous avez vu derrière chez moi, la vue, tu la connais, toi la vue.
- Là, ç’avait été tout vidé de ses locataires et ils avaient décidé de faire la démolition avec un gros boulet. J’étais là parce que je suis à la Maison pour tous du plan d’eau de Saint-Antoine, je savais qu’on devait… Et ça s’est passé tard, même, les images sont noires parce que finalement Monsieur Vigouroux et tous les officiels sont arrivés, c’était la nuit quand la grue a commencé à donner les premiers coups dans le bâtiment. C’est pas dans une nuit qu’on a démoli ce bâtiment complètement, ç’a été le lendemain et tout. Mais là, y’avait aussi bien la police que les habitants du Plan d’Aou qui voulaient voir tomber, puis qui comptaient que ça suive dans les délais les plus brefs. Et en fait on a démoli une barre, puis ça s’est terminé et les habitants, toujours pareil, ils étaient solidaires avec le comité des chômeurs. Le syndicat des locataires, il en a assez, ils sont menés en bateau de tous les côtés. On leur dit tout un tas de choses puis ça tourne. Ça serait que la dernière réunion qu’on a eu y’a quinze jours à l’Alhambra, on annonce toujours : "Le Plan d’Aou par-ci, le Plan d’Aou par-là, on va faire ceci à Saint-Antoine ou à l’Estaque..."
- Je m’appelle Abdel Ali, je suis animateur poste B, ce qu’on appelle communément animateur jeune, responsable secteur jeunes treize/vingt-cinq ans. Mon travail, en grosse partie, c’est la prévention auprès d’un public âgé de treize à dix-huit ans, puis un peu d’insertion professionnelle pour ceux qui ont entre dix-huit et vingt-cinq ans. Des fois, ça va au-delà : des papas de trente-cinq, quarante ans viennent me voir. L’animateur, on va le comparer à un généraliste qui est là pour avoir un premier contact avec la population jeune ; après, c’est diagnostiquer et voir les problématiques que rencontrent les jeunes pour trouver des solutions.
Ça fait une quinzaine d’années, on leur promet beaucoup de choses et ils voient rien arriver. Ça, ça permet pas aux travailleurs sociaux et aux assistantes sociales en particulier, de faire un travail à long terme, qui puisse avoir un support solide. Dans d’autres quartiers, on fait des chantiers jeunes mais au Plan d’Aou, j’ai jamais pu en faire pour une bonne raison, on sait pas ce que va devenir le quartier. Alors, investir de l’argent sur l’aménagement d’un espace sympa, convivial, où les locaux, on va mettre une couche de peinture et cætera pour qu’on te dise : "On va détruire", c’est de l’argent gâché. C’est un peu la réponse qu’on avait : "On sait pas ce qu’il va devenir, le quartier, ne faites rien, n’entreprenez rien…"
Ça handicape, on peut pas tout faire. Par contre, un quartier bien réhabilité, cadre de vie bien aménagé avec des espaces verts et tout, ça conditionne le comportement des habitants aussi. Tu vois le quartier comme il est, tu vois un peu les gens comme ils peuvent être, quoi. Toutes les semaines, quand on fait des réunions d’équipe, ça change. Des fois, ce qui était prévu y’a un mois n’est plus valable le mois qui suit, et ainsi de suite. C’est pour ça que l’idéal, c’est d’être récepteur de ce qui est dit par les décideurs et les logeurs et ne pas focaliser dessus. C’est une prise de tête, parce qu’à chaque fois tu dois suivre l’évolution : "On va mettre tel loyer, tel logement en place" et le lendemain ça change, tu perds vite les pédales.
Des choses beaucoup plus urgentes que pour l’instant le logement, y’a d’autres personnes sur le centre qui s’en occupent, mais c’est vrai que c’est global, hè : quand un jeune travaille mal à l’école, quand il commence à déconner, tu vois l’endroit où il habite, la famille, dans quelle situation ils sont, ça peut s’expliquer. Et au niveau du centre, on est obligés que chacun puisse s’occuper d’une partie de ce gros truc qui peut être la famille, le quartier… de se répartir le boulot, et de mettre tout ça en cohérence, en discussion et en prise de décision.
Nous, animateurs professionnels - parce qu’on est en formation DEFA, on peut s’appeler "animateurs professionnels"- on nous paye pour que nos quartiers aient un certain niveau de précarité pour pas descendre en dessous, mais ils te donnent pas les moyens pour que à la limite tolérable, on puisse aller au-delà de cette limite dans le positif. Dès que t’y es dans la limite, c’est bon : « Vous êtes pas pire qu’ailleurs, y’a des problèmes de partout, c’est normal, on va pas au-delà, restez comme ça. » Alors que quand les quartiers ne flambent pas, quand y’a un travail entre les habitants, les travailleurs sociaux, ça peut être aussi la police, tous les services publics, il faut maintenir cette dynamique. Alors là, je sais plus parce que ch’uis pas dans la tête des décideurs et des politiques. Ils préfèrent lâcher du pognon quand ça flambe : « On lâche, on calme », ou est-ce que c’est plus cher de lâcher du pognon petit à petit, sur dix ans ? Peut-être ça coûte plus cher, ça flambe pas mais sur dix ans, ça reste relativement calme. Je suis sûr que c’est moins cher que lâcher quand ça brûle. Quand ça brûle, tu lâches, mm ? Ben, qu’on ait plus de moyens pour vraiment sortir les gens de la galère.
On leur donne une alternative ponctuelle qui va durer un mois, deux mois, trois mois : c’est un CES, un CEC, une formation… Je le fais parce que je sais que c’est la seule alternative, mais je sais où ça mène. Le plus grave, c’est que maintenant j’accepte. Lorsqu’un jeune me dit : "Fais-moi un CV" mais qu’il a rien, je vais pas lui dire : "C’est pas la peine." Pourtant je suis persuadé que c’est pas la peine, parce qu’on va pas le prendre : il va tourner, virer, il va en avoir marre. Mais c’est le processus normal, il faut qu’il aille galérer, mission locale, ANPE, centre de formation, revenir, tourner, virer et peut-être, s’il a un peu de chance - mais ça c’est plus nous, c’est la chance, hè - trouver quelque chose. Je peux même lui dire quand il arrive, son cursus : « Tu vas aller là, attendre un mois, aller là et dans deux ans je te reverrai » mais je peux pas le dire, je suis obligé de le mettre dans ce processus, parce qu’à un moment donné ça veut dire que ça y est, il est rentré dans le processus d’attente et de garage. Ça me permet de plus ou moins m’occuper de ceux qui sont déjà à ce niveau-là, c’est-à-dire deux ou trois ans de galère et peut-être entamer autre chose. Peut-être que maintenant il a vingt-trois, vingt-quatre ans, y’a des aides pour qu’il puisse travailler et là, tu uses un peu des moyens du bord.
Au niveau du centre, je peux te sortir une vingtaine de gens, là, n’importe quel secteur d’activité qui ait pas une qualification importante comme un BTS d’électrotechnique ou un truc comme ça mais, un peu de manœuvre, c’est des jeunes qui ont besoin de sous, qui sont motivés pour travailler. Je te garantis qu’ils restent un an, deux ans, tant qu’y’a le chantier. Maintenant, deux ou trois, tu peux leur donner 8000 francs, au bout de deux jours ils s’en vont : "Ch’uis payé cher, moi, 10 000", ou un truc comme ça. Mais c’est pour ça que l’emploi, comme il a été fait sur Continent, ils nous ont pas trop demandé et on avait intérêt à pas dire : "Lui, lui, lui" parce que là, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous ; les gens ils se tirent dessus, ils veulent tous travailler : les flemmards parce que c’est à côté, les motivés, ceux qui se font pousser par la maman et le papa, ceux qui sortent de prison, alors c’est difficile de dire : "Lui, lui, oui, mais les autres…" Là, on laisse aux professionnels, plus ou moins, s’occuper de ça.
Tous les quartiers, on est confrontés à ça, c’est pas le Plan d’Aou en particulier et un centre social ou une association gérés par d’autres personnes que des personnes du quartier, c’est bien, parce que ça donne un autre regard sur la vie. Faut éviter de faire le même système qu’aux Etats-Unis où t’as des quartiers de Noirs, de Chinois, encadrés par des Chinois, dans une école de Chinois. Les gens après, quand ils sortent un peu de là : "Vous êtes pas normal, c’est nous qui détenons la vérité", quoi. Quand t’y’as des regards de l’extérieur, travailleurs sociaux qui viennent un peu de partout et qui leur disent à un moment donné : "Mais c’est pas ça, la vie, c’est ça..." Et les différents travailleurs sociaux, ils ont pas le même point de vue sur la vie et c’est bien d’avoir plusieurs points de vue.
Propos recueillis par Claude Bossion, 2001 ; rédaction : Odile Fourmillier.
Vous trouverez un entretien de Claude Bossion sur les "Mémoires Partagées" sur le site Cinémémoire.net.
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