À l’heure où son environnement est en danger, l’homme se pose des questions sur l’avenir de la planète. Il est amené à chercher et à trouver des solutions pour la préserver. Le recyclage existe depuis des siècles mais les déchets se multipliant, les moyens mis en oeuvre restent insuffisants. En attendant, il faut continuer d’appliquer la stratégie des trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler.
Comment les établissements publics, comme les hôpitaux s’organisent-ils pour le tri, la collecte sélective et le recyclage des emballages ? Du commerçant au particulier, de la participation à l’engagement pour un environnement respecté, et une question qui court toujours : Que fait la ville de nos déchets ?
Insertion humaine, préservation de l’environnement
« Notre impact environnemental, c’est cette année, y’aura 1 200 tonnes de déchets qui iront pas en enfouissement ou dans la nature. Ce sont des objectifs quantifiables. Il faut savoir que un écran jeté dans la nature pollue 50 m³ pendant cinquante ans. Donc ça c’est un petit peu les indicateurs qu’on peut avoir. » Denis Bondil, 54 ans, gérant de la structure Micro’orange.
L’écologie fait ses classes
Comment inculquer aux enfants le respect de l’environnement et les gestes liés au recyclage des déchets ? La question est posée à Alain Rochette, 53 ans, directeur de l’école maternelle qui accueille, rue Consolat, 162 enfants âgés de 3 à 5 ans : « Le tri ? Ben, on en parle ; c’est le projet de l’école, donc on en parle avec les parents, même si des parents trouvent ça un peu... un peu ridicule. Mais ça fait rien, on continue quand même ! »
Ce ne sont pas vraiment des paysages de carte postale. Vous pensez qu’il y a des gens qui s’y baignent ? Quant au parfum de vacances... Fos et sa région sont réputés pour être extrêmement pollués. Faire le point sur le pourquoi du comment et ce qu’en pensent les concernés, c’est notre créneau ! Nous sommes donc allés interroger Mr Moutet, président de l’Association de Défense de Protection du Littoral du Golfe de Fos. Le constat qu’il nous livre est édifiant...
"On s’ennuie rarement dans mon métier. Quand on pense en avoir terminé avec un sujet, y en a un autre qui émerge, tout aussi important, des fois encore plus important que le (...)
"Mes parents me disaient, quand on peignait sur quelque chose qui était sale, “peinture sur merde = propreté”. C’est ce qu’ils ont fait là-bas : ils vont faire beau ce qui est là, mais dessous, la merde y est toujours, et (...)
On peut les sensibiliser dans des ateliers, mais ça dépend plutôt du service éducatif. Ça me semble difficile de les sensibiliser alors qu’au niveau de la ville, ça se fait pas, (...)
C’est surtout de protéger l’environnement, comme on nous le dit et après tout, ça coûte pas très cher de le faire. Moi, j’ai la chance d’avoir un container pas loin de chez moi, donc c’est facile. Et puis c’est tellement (...)
Aucun avantage, ah ! Aucun avantage, non, non non… C’est pour ça qu’il y a beaucoup de pharmaciens qui ne le font pas.
Moi, ce que je fais, j’essaie de coller à la politique de la Ville, actuellement, puisqu’elle se situe uniquement sur le verre, le papier et c’est tout. Donc je peux pas aller plus loin. À Marseille, compte tenu de ce (...)
Ah ! Ca fait des échanges ! En plus, je le fais devant des bars : au cours Julien, c’est devant un bar-tabac et un bar classique, là ; je le fais devant eux. Ils me regardent, et moi je les regarde, j’ai des tonnes de (...)
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